mercredi 1 juin 2016


jour 23


samedi 19 mars 2016

  Nous progressons toujours dans le golfe d'Oman, cap au nord sous un ciel très voilé donnant une mer grise. Devant nous, derrière l'horizon, il y a l'Iran et probablement de la pluie. Le vent se maintient à la vitesse du bateau, soit 13 nœuds et il ne fait que 27°C à 10 h. Cela fait trois semaines maintenant que je n'ai pas subi de pluie et une semaine déjà que la température dépasse 25. La France et son hiver sont loin dans mes pensées mais tout ayant une fin, le retour par Paris au petit matin sera sans doute difficile.
  A 15 h le ciel se dégage sous l'effet du vent qui a tourné au nord et s'est renforcé. C'est à ce moment qu'apparaissent les baleines, des mégaptères, là, sur bâbord, à quelques centaines de mètres. Quelques unes, bien groupées, se déplaçant paisiblement en direction comme nous du golfe Persique. C'est émouvant de penser aux voyages au long cours qu'elles entreprennent. Elles sont accompagnées par un groupe de dauphins. Beaucoup plus loin, d'autres baleines font des sauts hors de l'eau projetant des éclaboussures partout. J'aimerais tant être plus près mais nous les laissons derrière nous, imperturbables, guidées par on ne sait quelle boussole.
  Le ciel est redevenu gris vers 16 h alors que la température est montée à 31°C. Dans la passerelle, la carte du coin indique que nous venons de quitter la zone à haut risque. Maintenant, ce n'est que la zone "à risque". C'est fou comme un trait de plume sur du papier et une subtilité de langage peuvent faire du bien parfois, au mépris de toute logique ! Je sens que la surveillance des bateaux de pêche du coin va se relâcher...
  Face à la proue, le détroit d'Ormuz s'annonce.









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