dimanche 22 mai 2016

jour 11

 

lundi 7 mars 2016

  Départ en pleine nuit pour Beyrouth. Rien vu, rien entendu. D'abord partiellement couvert en début de matinée par des alignements de cumulus, le ciel se dégage totalement vers 11 h avec un léger vent de face.Un peu partout, des derricks se dressent dans la mer, heureusement bien répertoriés sur les cartes.  Puis nous marquons encore une pause sous la forme d'un arrêt, en pleine mer cette fois. Ça devient une habitude. Qui a dit que les affaires n'attendent pas ? La mer tout autour, calme, deux cargos à l'horizon et je m'imagine sur une île dans une mer bleue sans fin, idée ô combien apaisante et propice à l'abandon et à l’introspection. Le soleil apporte une touche de bien-être et d'éternité ; est-ce ça le bonheur ? Être loin de la grisaille et des horizons bouchés ? Et je me repose la question de mon nouveau lieu d'habitation depuis un an. Le cadre est très beau et agréable mais il m'emprisonne un peu et me déprime en hiver. La montagne est majestueuse mais n'arrive pas à me captiver et les activités que j'avais cru pouvoir trouver se sont évanouies. Plus que jamais, je suis sans attache et prêt à l'aventure, au mouvement. Sans doute est-ce un peu pour cela que je me trouve bien sur le bateau, dans un espace minimaliste se déplaçant sans cesse vers des lieux inconnus pour moi.
  En attendant de repartir, ce qui sera fait 5 heures plus tard, je vais prendre quelques clichés dans le bateau.














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